Avec la démocratisation des drones “de loisirs” équipés de caméras, un grand nombre de photographes amateurs et de passionnés de technologie s’équipe de ces engins volants. Il est donc très probable que vous ayez dans votre entourage un “pilote” qui sera capable de réaliser pour vous une ou plusieurs prises de vues de votre maison ou même de votre mariage.
Alors pourquoi faire appel à un professionnel alors que vous pourriez économiser plusieurs centaines d’euros en demandant à un petit cousin?
Qualité des prises de vues
La première raison est la même que lors du choix d’un photographe de mariage. Aujourd’hui tout le monde peut s’équiper d’un appareil photo très correct et les smartphones font des photos tout à fait acceptables.
En revanche les années d’expérience et un matériel sophistiqué maîtrisé permet d’obtenir une qualité de prise de vue qui vous permettra de montrer sans honte le bel album de votre événement.
La législation
Depuis peu la législation sur l’usage des drones de loisirs s’est durcie afin de limiter leur utilisation abusive et dangereuse. Outre une déclaration des appareils de plus de 800g, un QCM est désormais obligatoire pour pouvoir piloter en toute légalité. Ce dernier rappelle les règles de l’usage “loisir” d’un drone.
- Ne pas survoler des personnes
- Respecter les hauteurs maximales de vol (150 mètres de hauteur en général)
- Ne jamais perdre de vue son appareil et ne pas l’utiliser pas la nuit
- Ne pas faire voler son appareil au-dessus de l’espace public en agglomération
- Ne pas faire voler son appareil à proximité des terrains d’aviation
- Ne pas survoler de sites sensibles ou protégés : centrales nucléaires, terrains militaires, réserves naturelles…
- Respecter la vie privée des autres, en ne diffusant pas les prises de vue sans l’accord des personnes concernées, et en n’en faisant pas une utilisation commerciale
- Vérifier dans quelles conditions on est assuré pour la pratique de cette activité
- En cas de doute, se renseigner auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34630
Les zones autorisées au vol de drone de loisir : https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir
Quand aux photos/vidéos prisent avec le drone :
L’article D.133-10 du code de l’aviation civile établit le principe d’une interdiction de prises de vues aériennes sans autorisation, sauf si elles sont “effectuée à titre occasionnel et à finalité de loisirs[…],au cours d’un vol dont l’objet n’est pas la prise de vues.”Ces images, réalisées à titre privé ne doivent pas être diffusées sur tout support ou média (source document d’instruction Gendarmerie des Transports Aériens).
Ce qui veut dire que toute prise de vue, qui sera diffusée doit avoir été réalisée par une société qui a effectué toutes les démarches auprès de l’Aviation Civile. Dans le cas contraire, cela sera considéré comme un vol illégal et peut être puni par une peine de prison ferme et une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 euros.
Quel explication au coût d’une prestation professionnelle?
Le pilote est formé et dispose d’un diplôme délivré par la DGAC (L’aviation civile). Il doit aussi justifier de son niveau de pilotage auprès d’un professionnel qui lui remet une attestation.
Un grand nombre de vols nécessite de demander des autorisations auprès des autorités (Préfecture, aéroports, bases militaires, héliports, réserves naturelles …). Ces autorisations prennent du temps et sont parfois complexes à obtenir.
Le matériel performant à un coût non négligeable et nécessite un entretient de tout les instant.
La chute d’un appareil pouvant représenter un danger important, tous les professionnels du drone doivent contracter une assurance RC professionnelle permettant de couvrir d’éventuelles dommages.
Dernier point, c’est avant tout un Photographe ou un cadreur. La qualité de sa prestation artistique doit rentrer en compte lors de votre choix.